Microcarb un satellite pour mesurer les émissions de CO2

Publié le : 14 septembre 20219 mins de lecture

le projet porté par Thales et soutenu par le cnes pourrait être financé par le grand emprunt

quels sont les pays et les entreprises qui rejettent le plus de CO2 dans l’atmosphère

Quels sont ceux qui respecteront leurs engagements futurs pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre ?

Alors que la communauté internationale se réunit à Copenhague pour trouver un nouvel accord sur le climat, personne n’est en mesure de répondre précisément à ces questions pourtant essentielles le marché des crédits carbone blue next qui pourrait représenter des centaines de milliards de dollars à plus ou moins brève échéance fonctionne pour le moment sur un système purement déclaratif où l’estimation des émission de co2 varie dans le meilleur des cas de 5 à 10 % par rapport à la réalité.

Dans certains pays émergents comme l’inde ou la chine cet écart peut grimper jusqu’à 30 %

Pour pallier ces lacunes et créer une véritable métrologie du carbone ce groupe industriel en pointe dans les technologies spatiales dédiées à l’observation de l’environnement travaille depuis plusieurs années avec le centre national d’études spatiales cnes et le laboratoire des sciences du climat et le l’environnement à la mise au point d’un satellite microcarb destiné à combler ces lacunes

l’objetif est de disposer à l’horizon 2014 d’un outil capable de mesurer sur la totalité du globle y compris dans les zones désertes ou inhabitées les émissions et les puits de CO2 qu’ils soient d’origine naturelle ou anthropique sur une échelle de 500 km par 500 km

une mission que l’actuel réseau de mesure au sol ne remplit que de manière très imparfaite et hétérogène. Outre l’aspect réglementation et contrôle des rejets de gaz à effet de serre. Microcarb devrait aussi permettre de mieux connaître et surveiller en temps réel le cycle naturel du carbone absorption par les forêts et les océans du co2 libéré par la décomposition de matière organique et son interaction avec les activité humaines. Notamment la capacité de la biophère à absorber le co2 d’origine anthropique.

Concurrent japonais

Pour effectuer toutes ces mesures du haut de l’orbite terrestre, microcarb sera doté d’un spectomètre infrarouge à transformée de fourier un concept d’instrument sur lequel le Cnes et thales Alenia space travaillent depuis le début de la décennie et dont le développement phase a devrait démarrer l’an prochain.

Le financement du projet évalué à une centaine de millions d’euros pourrait être franco-français en trant dans le cadre du grand emprunt comme le suggère la commission juppé-Rocard ou franco allemand si microcarb héberge en plus l’instrument Lidar développé actuellement outre rhin pour mesurer les flux de méthane autre gaz à effet de serre. La réponse devrait être connue dans les semaine ou les mois à venir.

La chose est sûre, Microcarb ne sera pas le premier satellite renifleur de co2 le japonais Ibuki Gosat est déjà en orbite depuis janvier 2009 et les Américains envisagent de refaire une réplique d’OCO qui s’est abîmé en mer en février dernier peu après son lancement. En fait les deux programmes sont complémentaires.

QUANTIFIER LES REJETS DE CARBONE EST UN ENJEU CRUCIAL POUR Copenhague

l’évaluation des émissions de CO2 est un enjeu crucial. Quel que soit le résultat de la conférence de Copenhague dans les années à venir les échanges de droits d’émettre des tonnes de carbone transformée en espèces sonnantes et trébuchantes vont se multiplier. Pour que la confiance s’installe entre les acteurs d’un marché qui pesait déjà 86 milliards d’euros, des mesures fiables des rejets de CO2 d’un pays ou d’une industrie sont un préalable. Or les spécialistes conviennent que la quantification des émissions est encore imprécise à fortiori à l’échelle d’un pays comme la chine estampillé premier pollueur de la planète.

Bourse du carbone

L’europe a mis en place depuis 2005 une bourse du carbone. En 2008 3 milliards de tonne de CO2 ont été virtuellement échangées issues des quotas atribués à 11 000 installations centrales thermiques et usine. Pour allouer un quota à une usine puis vérifier si elle dépasse ou non son plafond annuel comment les autorités nationales mesurent-elles les émissions de carbone ?

Il s’agit en général d’un calcul de la chimie bête et méchante.

On obtient selon lui des résultats plus précis que des mesures physiques par échantillonnage en sortie de cheminée en raison de la dilution du CO2. On applique diverses formules selon le combustible utilisé. La précision est très bonne pour le charbon excellente pour le gaz. Mais elle reste malgré tout approximative à quelques pourcentages.

L’intérêt d’un satellite comme Microcarb est donc manifeste. D’autant que les mesures actuelles de CO2 se heurtent à des limites tout simplement humaines. L’ONU a récemment suspendu deux organismes les sociétés DNV et SGS pour insuffisance.

Ils étaient chargés de quantifier les rejets de Co2 évités par des projets prévus par le protocole de Kyoto qui permettent à des investisseurs de pays développés de gagner des crédits de carbone en échange d’investissements écologiques dans les pays du Sud. Or toute la crédibilité de ces projets repose sur la mesure du CO2

QUANTIFIER LES REJETS DE CARBONE EST UN ENJEU CRUCIAL POUR Copenhague

l’évaluation des émissions de CO2 est un enjeu crucial. Quel que soit le résultat de la conférence de Copenhague dans les années à venir les échanges de droits d’émettre des tonnes de carbone transformée en espèces sonnantes et trébuchantes vont se multiplier. Pour que la confiance s’installe entre les acteurs d’un marché qui pesait déjà 86 milliards d’euros, des mesures fiables des rejets de CO2 d’un pays ou d’une industrie sont un préalable. Or les spécialistes conviennent que la quantification des émissions est encore imprécise à fortiori à l’échelle d’un pays comme la chine estampillé premier pollueur de la planète.

Bourse du carbone

L’europe a mis en place depuis 2005 une bourse du carbone. En 2008 3 milliards de tonne de CO2 ont été virtuellement échangées issues des quotas atribués à 11 000 installations centrales thermiques et usine. Pour allouer un quota à une usine puis vérifier si elle dépasse ou non son plafond annuel comment les autorités nationales mesurent-elles les émissions de carbone ?

Il s’agit en général d’un calcul de la chimie bête et méchante.

On obtient selon lui des résultats plus précis que des mesures physiques par échantillonnage en sortie de cheminée en raison de la dilution du CO2. On applique diverses formules selon le combustible utilisé. La précision est très bonne pour le charbon excellente pour le gaz. Mais elle reste malgré tout approximative à quelques pourcentages.

L’intérêt d’un satellite comme Microcarb est donc manifeste. D’autant que les mesures actuelles de CO2 se heurtent à des limites tout simplement humaines. L’ONU a récemment suspendu deux organismes les sociétés DNV et SGS pour insuffisance.

Ils étaient chargés de quantifier les rejets de Co2 évités par des projets prévus par le protocole de Kyoto qui permettent à des investisseurs de pays développés de gagner des crédits de carbone en échange d’investissements écologiques dans les pays du Sud. Or toute la crédibilité de ces projets repose sur la mesure du CO2

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